Les fontaines de Cassis

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La fontaine des Quatre Nations

Avant le raccordement au canal de Marseille, la Cité était constamment alimentée en eau par plusieurs fontaines. La fontaine des Quatre Nations a été construite sous Louis XVI dès 1651 sur la place Royale à l'époque, aujourd'hui place de la République.
Cette fontaine est surmontée d'une statue du Roi Soleil. On raconte que des parisiens en visite à Cassis se seraient écriés " Qui a vu la fontaine de Paris, s'il n'a pas vu celle de Cassis, n'a rien vu " donnant ainsi naissance au célèbre dicton repris par Frédéric Mistral " Qu'a vist Paris, se noun a vist Cassis, pou dire: n'ai rèn vist".
Disparue à une date indéterminée, la fontaine fut réaménagée en 1785 par celle que l'on voit encore aujourd'hui sur la place, à l'imitation de celle élevée à Paris, place des Victoires par le Maréchal de la Feuillade.

En 2007, lors des travaux de rénovation du Centre ville, la fontaine des Quatre Nations a été entièrement restaurée : débarrassée des mousses, des concrétions et des végétaux qui l'avaient envahi au fil du temps, elle a retrouvé son lustre d'autrefois et trône avec élégance au centre la petite place réaménagée.

La fontaine Baragnon

Elle fut installée dans un premier temps sur la place devant la mairie, puis transférée dans le jardin public, près de l'actuelle poste.
Cette fontaine rend hommage à Pierre Baragnon, propriétaire du château de Fontcreuse au XIXème siècle et Conseiller général du canton pendant 20 ans dont l'action infatigable permit l'adduction d'eau du canal de Marseille en 1892 à Cassis.

En 2007, la fontaine a finalement retrouvé, à quelques mètres près, sa place initiale : en effet, à l'occasion de la rénovation du Centre Ville, elle a été une nouvelle fois déplacée et réinstallée sur la Place Baragnon.

La fontaine du square Savon

Peu après 1925, a été élevée la grande fontaine qui trône au milieu du Square Gilbert Savon (ancien lieu dit " les Aires " puis square Gilbert Favier) et permet aux amateurs de boules de se rafraîchir. Elle a remplacé l'ancien lavoir qui trônait jusqu'au début du siècle précédent à proximité, sur l'actuelle place Clemenceau.